dimanche 5 janvier 2014

On est au Brésil, on est au Brésil, on est, on est, on est au Brésil !



La mardi 31 décembre, après avoir avalé 300 kilomètres sur la route 26, nous franchissons la frontière Uruguay / Brésil à Jaguarao : beaucoup de joie pour Renaud de discuter avec le douanier ("o pais ta melhor"), le premier policier et le premier serveur de station service. 

A l'immigration on ne veut pas croire que je suis Français, heureusement qu'il y a écrit un énorme FRANCIA sur le Grand condor avec les plaques d'immatriculation de la Réunion !
La caissière du supermarché s'étonne de notre présence ici ("que fazem aqui ?") alors qu'apparemment son rêve à elle, est de s'enfuir de cette ville frontière !
Les routes sont larges et bien asphaltées, sauf par moments des trous d'une extrême traitrise, il faut conduire de façon vigilante.
De toutes façons on ne dépasse pas les 80 km/h, et nous ne doublons jamais personne !


Bivouac à l'entrée d'une fazenda de la BR 116 pour le réveillon du nouvel an, discussion avec Beto le fermier qui s'inquiète au début de notre présence et finit par nous inviter pour l'année prochaine, on y pensera… Guitare sous les étoiles en famille, cette année pas de DJ branché ou de thème Venise pour le repas de Gala !



Le mercredi 1er janvier, pour cette nouvelle année 2014, nous voici prêts à emprunter la mythique route BR 101 le long du cordon littoral qui sépare l'océan Atlantique de la lagune Logoas Dos Patos.

Nous prenons une barge à Rio Grande, le Grand Condor monte avec nous sur le bateau.


Nous roulons ensuite plusieurs kilomètres sans pour autant apercevoir la mer, malgré nos multiples tentatives dans les sentiers.
Nous devons rebrousser chemin à chaque fois car nous craignons d'ensabler notre camping car !



Les paysages sont tout de même très beaux et nous pouvons plonger dans l'océan Atlantique en fin de journée.
Après une nuit de bivouac dans un petit quartier populaire de Pinhal en bord de mer, nous faisons route vers Florianopolis le jeudi 2 janvier.

C'est sans compter un énorme embouteillage de plusieurs heures ! Les gens du coin prennent cela avec philosophie puisqu'apparemment, cette situation n'est pas exceptionnelle. Ils sortent se dégourdir les jambes ou discuter, achètent de l'eau ou des chips auprès des petits marchands ambulants qui sont décidément très malins.

Nous prenons donc notre mal en patience… Fort heureusement, les enfants ont beaucoup d'imagination pour inventer de nouveaux jeux !
Il faut le dire, Séverine a beaucoup ironisé sur l'inorganisation du Brésil (du genre "désordre et régression").
Pour ma part je reste admiratif de ce pays car après 5 heures d'embouteillage nous constatons qu'un pont immense est en construction, gros pylônes dans le bras de mer pour désengorger cette route.


Nous arrivons finalement à Florianopolis à la nuit. C'est une ville - île immense, très éclairée.

Nous sommes épuisés mais contemplatifs devant tant d'immeubles et de lumières.
Nous nous inspirons d'un bivouac déniché sur internet (merci à la famille Géonautes !) pour passer la nuit. Nous avons de la chance car le quartier de Sambaqui est coquet, calme et nous sommes au bord de l'eau.
Avec Séverine nous faisons un bain de minuit et buvons une bonne bière fraîche, les enfants dorment déjà.


Le lendemain vendredi 3 janvier, rebaignade pour le breakfast, puis nous décidons d'aller surfer à Praia Brava, sur la cote est.



Il y a un peu de vent et des nuages mais les vagues sont chouettes pour une première mise à l'eau ! Sable blanc, bon air chaud et eau superbe.

Nous reprenons la route vers Curitiba et sommes à nouveau pris dans un énorme embouteillage, sous la pluie d'un front froid ("frente fria") .
Sommes nous maudits ? Ou est ce simplement la haute saison ? Comme le dit si bien Mahé, "il y a trop de monde au Brésil".


Nous dormons en bord de mer, bivouac improvisé, grandes parties de Bingo et de Uno, riz-thon-salade et au lit à 9h !



Samedi 4 janvier nous quittons la BR 101 trop embouteillée pour suivre la route ENTRE PRAIAS sublime, avec des vues magnifiques, malgré la pluie.



Tantôt des criques sauvages, 


 



tantôt des villes balnéaires hyper développées.


Un contraste fascinant, laissant toute sa place à la "Mata Atlantica" (jungle atlantique).

En route vers Curitiba, où nous attendent Claudio et Laurence !

1 commentaire:

  1. On a vu la carte, on a vu la carte, on a on a. On a vu la carte...!
    super tous ces détails . Merci. Au plaisir de vous lire

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